mardi 8 janvier 2013

Du nouveau sur Artfolia !!!


Bonjour à tous ! 


Du nouveau sur Artfolia !!!

Nous avons complètement changé l'interface afin de mieux vous servir. Elle est plus nette, plus facile d'utilisation et vous pouvez ajouter et modifier plus simplement les données de votre profil.

Pour des raisons de changement dans la programmation, nous n'avons pas pu réencoder votre profil de l'ancien site vers le nouveau. C'est l'occasion pour vous de renouveler vos informations, mettre des photos plus récentes de vos oeuvres...

Pour vous inscrire sur le tout nouveau site ARTFOLIA, suivez les étapes suivantes :

1. Inscrivez-vous

2. Connectez-vous par le menu "Identification"

3. Enregistrez votre profil en cliquant sur "Ajoutez un nouvel élément" dans le menu "Identification" (le même menu que vous pourrez utiliser pour modifier votre profil en cliquant sur "Ma page")

4. Ajoutez vos informations selon les explications du schéma ci-joint...

5. Pour la galerie photos, préparez un fichier ZIP et envoyez vos photos en une seule fois !

Des nouveaux services seront à votre disposition bientôt et vous donneront la possibilité d'exposer vos oeuvres à des prix intéressants...

Inscrivez vous aujourd'hui, tenez nous au courant de vos expos par Facebook !
Vous bénéficierez peut-être d'une de nos visites mensuelles offertes qui alimentent la partie "Artistes à la Une" du site...

mercredi 12 mai 2010

Isabelle Pozzi, artiste du trompe-l'oeil moderne

Voir l'article dans son contexte original : Isabelle Pozzi au MISS

Isabelle Pozzi, artiste du trompe-l'oeil moderne

C’est dans le cadre agréable du restaurant Ucclois, le MISS, que nous assistons au vernissage d’Isabelle Pozzi.

Isabelle Pozzi est une artiste autodidacte qui nous raconte, à travers des trompe-l’œil, l’histoire d’une personne, d’événements tels des vacances, un mariage…



C’est en assemblant différentes petites photos retraçant des bouts d’histoire que l’image principale nous est révélée.

Isabelle Pozzi s’inspire aussi bien de personnages célèbres tels Gainsbourg, Marilyn Monroe ou encore James Dean que d’autres anonymes qui lui fournissent leurs bouts d’histoire. C’est ainsi qu’un mariage peut être immortalisé d’une façon originale et en grand format.

Interview d’Isabelle Pozzi

1. Vous réalisez de très beaux montages photos sur des célébrités mais aussi dans le cadre d'événements familiaux, qu'est-ce qui vous a poussé à faire ces montages ?

L'idée de cette manière de restituer la vie de quelqu'un m'est venue en faisant mon premier tableau pour les 10 ans de mes enfants. J'ai confectionné une espèce de puzzle où j'ai imbriquées les unes aux autres les portraits d'eux, de leur naissance, à leur 10 ans. Ensuite je me suis dis qu'il serait plus sympa d'utiliser celles-ci pour reconstituer leur portrait, ce qui retracerait les dix premières années de leur vie, avec en dominante une photo récente. Et voilà, si je pouvais le faire pour eux, je pouvais le faire pour d'autre, puis pour des stars, pour des événements, des mariages, des anniversaires. L'imagination est sans limite...

2. Quelle technique/logiciel utilisez-vous pour réaliser vos œuvres ?

Je ne vais pas dévoiler mes secrets....mais imaginer : agrandir une photo suffisamment que pour y voir les pixels qui sont carrés et d'y mettre des photos en fonction des couleurs

3. Vous réalisez des œuvres sur commande. Quelle commande vous a paru la plus difficile à réaliser ? Ou la plus folle ?

Je réalise suivant l'instinct. Toutes les commandes sont difficiles à réaliser car elles demandent la même patience, la même précision et la même délicatesse. Les commandes sont toutes agréables car, lorsque l'on lit dans les yeux des personnes, l'étonnement et la fierté qu'ils en ont, la qualité de mon travail est 100% reconnue et c’est valorisant.

4. Pouvez-vous nous dire quelles sont vos projets pour l'avenir et quelles sont les prochaines dates d'expos ?

Mes projets sont d'affiner et de diversifier dans le style. Je suis en expo en juillet chez Espace Art Gallery, à la rentrée chez Wine Square, en décembre au David Lloyd.



Interview de Reka, propriétaire du MISS

Le MISS
Chaussée de St Job, 674
Uccle

Reka est la jeune et charmante propriétaire du MISS, un restaurant Ucclois à absolument découvrir. Le lieu est décoré avec un goût raffiné et l'accueil, très chaleureux, donne envie de revenir.

Découvrez le lieu et la carte sur le site web du MISS : http://sites.resto.com/miss/

1. L'expo d'Isabelle Pozzi était la 1ere expo du MISS. Qu'est-ce qui t'a donné l'envie d'organiser ce type d'événement au sein de ton établissement ?

Oui, c'est ma première expo mais certainement pas la dernière, j'ai toujours aimé la photographie et j'ai toujours trouvé que l'alliance resto- art vont bien ensemble (ras -le -bol des musée ou galerie d'art guindée et sans vie;-)!)
Dans la déco de mon resto, j'ai monté un magnifique mur en pierre qui n'attendait qu'une chose, c'est d'être habillé...


2. Quels sont les types d'artistes que tu projettes d'exposer par la suite ?

Je n’ai pas vraiment de types d’artiste, j’y vais plus au feeling, au coup de cœur mais j'ai un penchant pour tout ce qui est contemporain, decalé, abstrait et une préférence pour le noir&blanc en photos.

3. Quelles sont les prochaines dates d'expo prévues ? Qui sont les artistes qui exposent ?

Je ne peux pas te donner de prochaine date d'expo pour l'instant mais j'essaie d'exposer un artiste au minimum pour une durée d’un mois et j'essaie de choisir des artiste inconnus. Quelques noms en perspective : Derek Pantlin, Christian Pawlofski....

lundi 19 avril 2010

We Happy Few a exposé ses artistes le 15/4 au SPIRITO à Bruxelles

Article publié sur ARTFOLIA : Version originale

Le SPIRITO-MARTINI a ouvert ses portes aux artistes sous l'initiative de "We Happy Few" (We Happy Few)

Vidéo en préparation - Diaporama grand format : ici

Nous voici dans le cadre exceptionnel du SPIRITO-MARTINI. Cette ancienne église a été complètement transformée en un lieu festif magnifique qui reçoit le temps d’un soir, ce 15/4, une exposition organisée par « We Happy Few ».



François-Xavier Delahaut et François Weiss sont les deux jeunes organisateurs de cet event dont le caractère original se reflète dans la combinaison de deux types d’art : art visuel et art musical. En combinant ces deux disciplines dans des lieux d’exception, ils sont arrivés à créer de véritables happenings mettant en valeur le travail de chaque artiste.

Le temps d’un soir, deux photographes et une artiste peintre, sélectionnés conjointement par le SPIRITO-MARTINI et We Happy Few, ont exposé leurs œuvres sous les rythmes et les projections de DJ : vidéos et films de Nicolas Zafiriou, SonoGoro, POMM, GilLeson, FLASH the Certified Clubranger.

Bagrad Badalian et Eddy Murangwa photographient leurs sujets, généralement dans une ambiance sombre, en profitant des effets irréels et étonnants de la lumière.

Bagrad Badalian est né en Arménie, vit à Bruxelles et travaille en tant que photographe et graphiste.  Eddy Murangwa est né au Rwanda et est fort inspiré par les thèmes de la naissance et de la mort.

Anne-Marie Jipa, l’artiste peintre, exprime à travers ses œuvres, les sentiments tels la peur, la solitude… Anne-Marie Jipa, touche à plusieurs domaines artistiques tels la décoration intérieure, le relooking…

L’exposition s’accompagne de rythmes musicaux animés par des DJ’s, ou plutôt des Vj’s, qui agrémentent l’ambiance musicale de projections vidéos soigneusement choisies.

La soirée connaît un véritable tournant avec le mix du DJ Flash, the Certified Clubranger, le célèbre DJ New Yorkais… Les rythmes plus rapides, alliant des morceaux connus et récents, sont diffusés avec passion par le DJ.

Le ton est donné !

Après cette magnifique expo, tout le monde danse sur la piste jusqu’aux petites heures…

Les artistes sur ARTFOLIA :
- Anne-Marie Jipa
- Chin Giorgiutti

lundi 8 mars 2010

Exposition 18plus1 : Didier Bourtembourg et Jiri Jiru

Exposition Jiri Jiru § Didier Bourtembourg

Article issu de Artfolia : http://artfolia.be/FR/fr/les-articles-de-nos-membres/8-expositions/27-exposition-181-jiri-jiru-didier-bourtembourg

Rue Saint-Josse, 19
12010 Bruxelles
6/3 > 3/4/2010 : 14h00 – 18h00

http://www.18plus1.be


Jiri Jiru -
Didier Bourtembourg


Jiri Jiru

Jiri Jiru


Jiri Jiru, photographe d’origine tchèque, est reporter photographe pour les journaux et magazines internationaux à Bruxelles. Il a été, pendant 7 ans, le photographe personnel de Vaclav Havel, ex-président de République fédérale tchèque et slovaque de 1989 à 1992 puis le président de la République tchèque de 1993 à 2003


didier bourtembourg

Didier

Bourtembourg


Didier Bourtembourg, originaire de Namur, a étudié l’architecture à Saint-Luc – Bruxelles.  Il vit et travaille actuellement pour David Ling Architect à New York. Depuis bientôt 3 ans, il contribue à la construction de projets résidentiels et  participe à la compétition internationale pour le musée juif et archéologique de Cologne (Allemagne).

JIRI JIRU

http://www.jirijiru.com
jiri jiru
Jiri Jiru travaille la photo argentique en noir et blanc. Ses photographies ont une dimension essentiellement humaine. Des hommes, des enfants mais surtout des femmes sont photographiés, le plus souvent, en pleine activité.
jiri jiru
Notre attention s’est directement tournée sur des photographies qui révèlent puissamment le pouvoir de séduction féminin. Les modèles prennent la pose mais reflètent un naturel étonnant. Exemple même de l’expression féminine aboutie de celle qui laisse sa beauté s’exprimer à travers l’œil expert du photographe.
jiri jiru
jiri jiru
Jiri Jiru capte la lumière, étudie le cadrage et nous permet de découvrir une scène extravagante, à nos yeux, celle de joueurs d’échecs dans les bains hongrois. Quelle émotion aussi en découvrant ces Sibériens qui rient en fumant une cigarette ! Ils se trouvent dans ce local si simple et sont éclairés par un bain de lumière qui donne une autre dimension à ce qui semble être une pause de travail…
jiri jiru Vaclav

Jiru
Jiri Jiru expose également son oncle, Vaclav Jiru (1910-1980), trop peu connu alors qu’il a publié onze livres et travaillé pour les grands journaux tchécoslovaques. Ses négatifs ont été offerts au Musée national de Tchécoslovaquie.

DIDIER BOURTEMBOURG

http://www.didierbourtembourg.com
DIDIER BOURTEMBOURG
Au vu des clichés de Didier Bourtembourg, ce qui nous paraissait familier, vide de sens ou même insignifiant prend une toute autre tournure à travers l’objectif de ce jeune photographe.  Les volumes, les courbes, la lumière affichent leur importance et ces bâtiments si familiers ou paysages si urbains nous touchent telle une œuvre d’art.
DIDIER BOURTEMBOURG
Nous pouvons découvrir à travers l’œil avisé du photographe que le rayon de lumière, les fenêtres ouvertes, le reflet dans une vitre, peuvent nous procurer une émotion  déjà éprouvée devant un spectacle de grande beauté.

Les grandes fenêtres du bâtiment « Le Soir » éclairées par les rayons du soleil ou encore la série de fenêtres dont seulement quelques unes sont ouvertes nous renvoient à une harmonie, une symétrie et un calme rassurants.

Deux artistes issus de cultures différentes.
Deux formations d’horizons éloignés.
Une exposition qui met en exergue l’évolution de techniques photographiques : l’argentique et le digital. Une exposition qui révèle une émotion à travers deux artistes exploitant des sujets opposés, humains contra bâtiments, mais qui réussissent, au travers de leur regard et celui de l’objectif à créer l’image immortalisant cet instant de toute beauté.

mardi 2 mars 2010

Améliorer la visibilité de votre activité artistique sur Internet

Voici quelques conseils pour améliorer votre référencement dans les moteurs de recherche :
  • inscrivez-vous dans les annuaires traitant d'art, d'activités artistiques, d'expositions...
  • publiez les articles de presse qui sont parus sur vous dans les sites qui le permettent : n'hésitez pas à transmettre au webmaster les articles qui parlent de vous, de votre activité artistique ainsi que de vos œuvres
  •  échangez des liens avec les sites 
  • publiez l'adresse URL de votre site 
Artfolia vous met en valeur sur Internet.
Votre nom dans les moteurs de recherche apparaîtra parmi les premiers résultats !

N'hésitez pas, inscrivez-vous gratuitement sur Artfolia et apparaissez sur Google.

http://www.artfolia.be
Le Portail des artistes et des professionnels de l'Art

samedi 9 janvier 2010

Lotfi ABOU SARIYA - L'artiste égyptien qui fait parler de lui





















L'Orient - Gouache - Lotfi Abou Sariya 2002 ©


Lotfi Abou Sariya a débuté ses études artistiques à l’Académie des Beaux-Arts du Caire, dont il est sorti déplômé avec Grande Distinction. Il a ensuite obtenu le Brevet d’Excellence de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, et poursuivi ensuite l’étude des techniques de gravure et de lithographie à l’Académie RHok à Bruxelles.

Il utilise plusieurs techniques pour son art : peinture à l’huile, gouaches, pastel gras, réactions chimiques, gouache sur papyrus, gravures, lithographies.
Son œuvre lui a valu d’être auréolé de divers prix et récompenses, tant en Belgique qu’à étranger. Au nombre de ces marques de reconnaissance : Premier prix du jury et premier prix du public au Salon d’Ensemble à Court-St-Etienne (1976-1977), Finaliste au Concours International Manuel `Scorsa (1990),… Un dessin sur papyrus a été reproduit par l’organisation du l’UNICEF à New York sur ses carte de voeux en 1973, ainsi que dans son agenda de 1974.

Lotfi Abou Sariya est membre actif dans diverses Associations : Egypte : El Ghouri centre, Syndicat d’Artistes Egyptiens, Atelier du Caire, Les Amis de Beaux Arts, National Art gr., Belgique : Cercle d'art de Kraainem . Il est également Président du cercle d’Artistes Sans Frontières Europe.
Des œuvres de Lotfi Abou Sariya ont été acquises par la ville de Brugge, la Maison communale de Kraainem, le Musée de la Faculté des Beaux-Arts du Caire (Egypte).

Comment mieux décrire cet artiste et son œuvre que ne l’a fait le Professeur Dr Roland Tefnin, Egyptologue et Historien de l’Art ? Avec la permission de l’artiste, nous reproduisons ici quelques extraits du discours de ce dernier à l’occasion d’un vernissage en 2005 :

« Dans une œuvre de peinture (puisqu'il s'agit ici de peinture), deux champs coexistent et s'entremêlent indissolublement, le champ de la pensée (vase clos) et celui de l'expression qui permet au message de se diffuser. Ce champ est celui que balisent le geste, la main du sculpteur ou du peintre, le tracé sur du papier d'un plan d'architecture ou de notes de musique. Pensée et écriture... Selon le tempérament de l'artiste, le message peut être plus ou moins explicite, la forme plus silencieuse ou plus bavarde, ce qui fait l'œuvre réussie, c'est l'accord profond entre les deux, entre la forme qui interpelle le spectateur, l'oblige à s'arrêter pour lire le tableau et ce que le tableau contient en profondeur, le message sous-jacent que l'artiste a voulu délivrer.
La peinture de Lotfi Abou Sariya représente un parfait équilibre entre une expression forte - l'expression puissante des formes, des couleurs, de la mise en page - et un message qui se découvre peu à peu et est distillé subtilement.
La sobriété des compositions, presque toujours centrée (concentrée) sur un buste ou un visage de femme également sobre, jusqu'au hiératisme donne un aspect formel à ces peintures ; les courbes que cette femme stylisée génère, courbes qui, comme des ondes sensuelles, parfois des tourbillons, paraissent investir le paysage, s'y répercuter ; l'étrange dialogue du sujet avec le paysage, sans jamais toutefois le regarder laisse au spectateur l’opportunité de saisir le lien qui les unit.
Lotfi est natif de Tanta, dans le Delta occidental du Nil mais les femmes qu'il peint sont des femmes du Sud. Elles ont la beauté simple et altière des femmes du Sa'îd et de Nubie, leur teint foncé et leur profonds yeux noirs. Les yeux et la coiffure de ces femmes impressionnent le peintre, il y revient sans cesse.
Les femmes de l'Ancienne Egypte, celles que l'on voit représentées dans les admirables peintures de la nécropole thébaine, à l'époque du Nouvel Empire, ces femmes n'étaient guère différentes des Égyptiennes d'aujourd'hui. Elles avaient déjà cet éclat noir, cette forme étirée en amande, cette profondeur du regard. Mais heureusement, le peintre, profondément sensible à la tradition culturelle extraordinairement riche de son pays, ne tombe pas dans ce que nous appelons, en Europe, l'égyptomanie. Jamais il ne donne l'impression de copier un visage tiré d'une peinture antique. Il va bien au-delà.
De même pour les paysages. Fasciné par les villages de Nubie, que les eaux du lac du Haut Barrage ont engloutis depuis 40 ans, il ne cède jamais au pittoresque, à la scène de genre. Sa peinture va à l'essentiel. Il élève son Egypte à la dimension de l'humanité tout entière.
A passer de toile en toile, le message se fait peu à peu perceptible.
Aucun de ses personnages, souvent tournés vers nous, ne sourit. J'ai pensé au regard des admirables portraits du Fayoum, de facture mixte, romano-égyptiennes, dans les premiers siècles de notre ère. Le regard d'êtres saisis de gravité, en proie à une profonde mélancolie. Comme ces portraits funéraires, les femmes de Lotfi portent en elles un malheur, qui pourrait bien être, au-delà d'elles, tout le malheur du monde.
Le monde, l'univers sont partout présents dans les toiles de Lotfi, pas la foule concrète des humains, grouillante et parfois pittoresque, mais le monde dans sa symbolique la plus universelle, la plus décantée, la plus forte, celle de la sphère, de la boule rouge du soleil (parfois sous la métaphore d'une pomme rouge que la femme tient et élève comme un globe - voir illustration). Ce soleil si obsédant en ce pays de Haute Egypte et de Nubie où il ne pleut quasiment jamais, où le mouvement cosmique s'exprime dans sa parfaite régularité.
C'est le premier niveau du message : l'harmonie universelle, la beauté, celle des astres et, sur notre terre, celle de la femme, de la musique, de la culture, qui est paix et sérénité….
… Si, avertis, on reste attentifs à ces indices, on s'aperçoit, en parcourant les œuvres, d'une multitude de signes négatifs parsemant l'arrière-plan des tableaux.
Les ondulations sensuelles du désert, qui répondent aux courbes féminines, sont piquées de cactus hérissés de pointes, et ce ne sont pas des cactus égyptiens mais des cactus empruntés au nouveau monde, comme pour dire l'universalité du malheur qui menace.
Ailleurs, des bouquets d'agaves rouges hérissés comme des glaives sanglants, des arbres morts, de vagues fumées d'incendie, des villages devenus des fantômes, et cette femme nubienne qui esquisse un geste de défense contre le sort qui, bientôt, l'engloutira . Harmonie et mort. Paix et guerre. Équilibre cosmique et pendule humaine détraquée...
Voilà, je pense, l'essentiel du message que veut transmettre Lotfi Abou Sariya : l'universalité de la beauté, de la sérénité et de la concorde, mais aussi la certitude tragique du danger qui rôde, celui du désordre, de la folie et de la guerre ; un hymne à la paix, à la beauté, à l'intelligence sensible des femmes, mais aussi à leur amertume devant la folie destructrice. C'est cela que j'ai cru discerner dans la peinture de Lotfi Abou Sariya, mais libre à vous de puiser dans la richesse de son expressivité symbolique d'autres lectures. Ce qui compte, évidemment, c'est que chacun la regarde avec ses propres yeux, avec son propre cœur ».

Professeur Dr Roland Tefnin - Egyptologue et Historien de l'Art. au vernissage de l’exposition du peintre le 6/5/2005 Galerie Gavilan à Stokkel

Découvrez l'artiste sur Artfolia Lotfi ABOU SARIYA sur Artfolia

vendredi 8 janvier 2010

Artfolia a aimé la video de l'artiste Dogus Tibamer

dogus Tibamer

Pour célébrer la chute du mur de Berlin, les étudiants de l'école de commerce européenne ont bâti un mur au milieu de la cité universitaire de Paris.

Un hommage à travers une expression artistique des plus originales.

Dogus Tibamer, une artiste de talent, inscrite sur Artfolia (ici), a également participé à cet événement artistique que nous vous laissons découvrir en vidéo :

Video de Dogus Tibamer

---------------------------------------------------------------